La Bourse suisse a terminé quasiment à l'équilibre lundi au lendemain de l'acceptation par le peuple suisse de l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse. A la clôture, l'indice vedette SMI progressait de 0,08% à 8324,85 points.
L'indice élargi SPI a pour sa part grignoté 0,05% à 7944,86 points. Le SMI affichait encore des gains sensibles à la mi-séance, soutenu par les poids lourds Nestlé et Novartis, avant de perdre progressivement de l'élan pour osciller autour de son cours de clôture vendredi.
Les investisseurs sont restés sur la retenue dans l'attente de la première prise de parole de Janet Yellen en tant que nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed) mardi devant le Congrès, puis jeudi devant le Sénat. L'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse a pesé sur les secteurs de l'immobilier et de la construction notamment.
Sur les autres places européennes, l'ambiance confiante du début d'exercice a également fait place à un certain scepticisme dans l'attente des prochaines indications sur la direction de la politique monétaire américaine.
Syngenta (+2,5%) a remporté la course des grandes capitalisations. La société pourrait mettre sur le marché cette année encore l'intégralité de son stock de semences de maïs génétiquement modifié "Agrisure Viptera", selon des informations de presse. Cette commercialisation a fait l'objet en janvier d'objections de deux associations d'intérêt aux Etats-Unis.
Richemont (+0,8%) comme Swatch (+0,5%) ont gardé la tête hors de l'eau. Swiss Re a progressé de 1,1% tandis que Givaudan a gagné 0,7%.
Le géant vaudois de l'alimentation Nestlé a accusé une perte contenue de 0,1%, entraînant tout de même brièvement l'indice dans le rouge en cours d'après-midi. Des échos médiatiques font état d'une éventuelle réduction de son important engagement dans le français L'Oréal.
Novartis a également fini sous la barre, laissant le devant de la scène au bon de jouissance de Roche (+0,3%). Les cycliques Lonza (-1,1%) et Adecco (-1,5%) étaient sous pression. L'acceptation de l'initiative de l'UDC risque de poser des problèmes au numéro un mondial du placement de personnel.
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