Coop a poursuivi sur la voie de la croissance l'année dernière, mais à un rythme moins soutenu que l'exercice précédent. Le groupe bâlois de distribution a dégagé un bénéfice net de 462 millions de francs, en hausse de 2,2% ou 10 millions de francs sur un an.
En 2012, le résultat net s'était amélioré de 4,6%. Le contexte économique reste délicat en raison de la baisse des prix dans certains secteurs et l'ampleur du tourisme d'achat, a indiqué mardi Coop.
Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) a atteint 760 millions de francs l'année passée, soit 23 millions de plus que l'année précédente. Comme annoncé en début d'année, le chiffre d'affaires a progressé de 0,9% par rapport à 2012, à près de 27 milliards de francs.
Coop a vu ses 828 supermarchés réaliser un produit net de 11 milliards de francs (+1,6%). Après l'arrivée des hard discounters il y a quelques années et l'émergence des marques à petits prix, le distributeur met désormais en avant les produits bio, plus chers.
La croissance dans ce secteur a atteint plus de 15%, a précisé M. Sutter. Avec tous les produits durables, le chiffre d'affaires se monte à 2,2 milliards de francs. Les articles issus du commerce équitable ont, eux, vu leurs ventes grimper de 17%.
Dans les marques spécialisées, les grands magasins Coop City sont à la traîne, avec une baisse de 4% de leurs revenus, en raison notamment de la rénovation de l'un d'eux, selon M. Sutter. Les autres enseignes se sont mieux défendues que le marché. Ainsi, Fust, malgré un recul de 2,3%, a gagné des parts. Quant aux ventes en ligne, elles ont progressé de 15,3% à 905 millions de francs.
Coop a vu sa marge bénéficiaire brute diminuer de 0,2 point à 28,9% dans ce secteur et de 0,1 point dans la production à 23,5%. A fin décembre, le géant rhénan employait 74'955 collaborateurs, dont 51'338 en Suisse. Il comptait 2162 points de vente, soit 34 de plus que l'année d'avant.
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