Cembra Money Bank a enregistré un bénéfice net stable à 132,9 millions de francs en 2013. L'ex-GE Money Bank, institut spécialisé dans le crédit à la consommation, a vu son produit d'exploitation ressortir pratiquement inchangé à 354,5 millions.
Le résultat avant impôts est également resté stable, à 168,6 millions de francs, a indiqué lundi Cembra Money Bank dans un communiqué. Les charges de l'établissement ont en revanche augmenté de 9% à 178,9 millions sur les douze mois de 2013, en raison de son introduction en Bourse en octobre dernier.
Les chiffres dévoilés par la banque sont conformes aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP. Ces derniers tablaient sur un profit net entre 127,4 et 137 millions de francs et un produit d'exploitation entre 352,2 et 355 millions.
"Nous avons bien avancé en 2013 avec nos projets de refinancement en tant que banque indépendante et avons progressé plus que prévu sur nos prévisions de ratio de fonds propres", a commenté le directeur financier Antoine Boublil.
Cembra Money Bank a enregistré une croissance à deux chiffres dans l'activité des cartes de crédit, où les créances envers la clientèle ont progressé de 19% à 485 millions de francs. Elles ont notamment profité de l'émission en hausse de 17% de Cumulus MasterCard.
L'activité de financement de véhicules a en revanche légèrement reculé, avec des créances envers la clientèle en baisse de 3% à 1,6 milliard de francs. Les crédits à la consommation ont pour leur part reculé de 2% à 1,9 milliard.
Dans une conférence téléphonique, le directeur général du groupe Robert Oudmayer a estimé qu'en raison de la situation économique actuelle favorable, de nombreuses personnes bénéficient d'un bon emploi et ont ainsi moins besoin de crédits.
M. Oudmayer a également dit s'attendre à ce que les taux d'intérêt demeurent à des niveaux historiquement bas. La guerre des prix, en particulier dans le secteur de l'automobile, restera donc difficile.
Il anticipe en revanche une poursuite de la croissance dans le secteur des cartes de crédit. En conséquence, l'établissement confirme ses prévisions à moyen terme et table toujours sur le versement d'un dividende de 60 à 70% du bénéfice net.
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