Malgré toutes les mesures prises pour calmer l’essor des prêts hypothécaires, la Banque nationale (BNS) n’est toujours pas rassurée. Les prix de l’immobilier ne cessent de progresser et les banques continuent de prêter en prenant des risques exagérés. La combinaison de taux d’intérêt au plancher et les risques trop élevés restent le cauchemar de la banque centrale, qui redoute une nouvelle crise.
Que les taux d’intérêt remontent brutalement, et de très nombreux ménages endettés jusqu’au cou se trouveraient incapables de payer leurs charges. Contraints de vendre leur maison, ils feraient chuter les prix de l’immobilier. Ces derniers pourraient être inférieurs aux montants des prêts, exposant les banques à des pertes.
La BNS redoute toujours une répétition de la crise du début des années 90. Elle enjoint les banques à ne prêter que de manière prudente et à augmenter leurs fonds propres. La Finma, le gendarme financier, est évidemment sur la même ligne. Mais son nouveau directeur, Mark Branson, compte sur l’autorégulation.
Manifestement, la double pression de la banque centrale et du gendarme des marchés produit son effet. L’Association suisse des banquiers durcit de nouveau les règles d’octroi de nouvelles hypothèques. Notamment, les dettes devront être amorties encore plus rapidement.
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