La zone euro a officiellement approuvé lundi le versement d'un milliard d'euros (1,2 milliard de francs) à Athènes dans le cadre de l'aide octroyée au pays par le mécanisme de sauvetage européen (UE-FMI). Une annonce sans surprise après un premier feu vert donné la semaine dernière.
Cette décision a été prise compte tenu des avancées constatées en Grèce, où ont été mises en place un certain nombre de réformes demandées par les bailleurs de fonds du pays, a indiqué le fonds de sauvetage de la zone euro (FESF) dans un communiqué.
Cette tranche restait bloquée depuis plusieurs mois en raison du retard pris par le gouvernement grec dans l'adoption des réformes réclamées pour assainir son économie et réduire les dépenses publiques.
La somme fait partie d'une tranche d'aide de 8,3 milliards d'euros au total, approuvée au printemps. Il reste encore 1 milliard d'euros à verser, à condition que le pays mette en place de nouvelles réformes, ce qui devrait être fait d'ici début août, a indiqué lundi le chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. "Nous appelons la Grèce à faire de rapides progrès", a-t-il ajouté.
Des représentants de la troïka (UE et FMI) doivent se rendre cette semaine en Grèce pour une mission technique, mais l'audit des comptes publics ne reprendra lui qu'à la rentrée.
Le FESF devra encore verser 1,8 milliard d'euros à la Grèce avant que le second programme d'assistance financière pour la Grèce ne prenne fin côté zone euro.
Sous perfusion de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) depuis l'éclosion de la crise de la dette en 2010, la Grèce a bénéficié jusqu'ici de deux prêts successifs de 240 milliards d'euros au total.
Dans le même temps, la zone euro a approuvé lundi formellement le versement de 600 millions d'euros à Chypre. Jusqu'ici, le FESF a versé 5,35 milliards d'euros d'aide à l'île méditerranéenne sur un total de 9 milliards prévus d'ici 2016.
