Rieter a fortement accru sa rentabilité au premier semestre 2014. Le fabricant zurichois de machines et composants pour l'industrie textile a presque triplé son bénéfice net à 14,3 millions de francs, contre 5 millions un an auparavant.
Cette performance est due à une amélioration de la profitabilité au sein des deux divisions - le secteur des machines (Spurn Yarn Systems) et celui des composants (Premium Textile Components), explique le groupe dans un communiqué publié mercredi.
Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) est ressorti à 28,8 millions de francs, en sensible hausse par rapport aux 17,1 millions du premier semestre 2013. Quant au chiffre d'affaires, il a progressé de 9% à 522,1 millions. En monnaies locales, les ventes affichent une hausse de 12%.
Les entrées de commandes ont, en revanche, subi un recul de 8% à 655,5 millions de francs. En dépit de ce repli, elles se révèlent nettement supérieures aux attentes des analystes interrogés par l'agence financière AWP qui tablaient sur un montant de 603 millions.
Les revenus sont pour leur part en ligne avec les prévisions. Au contraire du profit net inférieur aux attentes du consensus établi à 19,0 millions de francs.
Le marché mondial des machines et des composants pour la fabrication de fibres discontinues a poursuivi son développement, se félicite l'entreprise. Laquelle a réalisé ses meilleures ventes en Turquie, suivie de la Chine, de l'Inde, du Pakistan et des Etats-Unis.
Rieter a néanmoins subi une baisse de ses recettes dans l'empire du Milieu, que la firme attribue à la chute de la demande enregistrée l'an passé. Le marché indien s'est avéré moins dynamique également, en raison de la crise monétaire et de la retenue des investisseurs avant les élections législatives en avril-mai.
Pour l'ensemble de l'année, Rieter s'attend "au moins"à une croissance des ventes élevée à un chiffre et à un résultat EBIT supérieur à celui de l'exercice précédent. S'agissant du bénéfice, il devrait subir l'impact de coûts informatiques à hauteur de 10 millions de francs et d'une sous-utilisation des capacités de production pour les machines à filer à air, prévient la société.
