Une grève de 24 heures des pilotes de la TAP a perturbé le trafic aérien de la compagnie nationale portugaise. Près de 50 vols ont été supprimés. Les grévistes protestent contre une dégradation de leurs conditions de travail.
L'impact du mouvement social était toutefois limité par la mise en place d'un service minimum. Celui-ci concernait les vols de retour au Portugal et une dizaine de liaisons vers les archipels des Açores et de Madère, ainsi que vers les destinations accueillant d'importantes communautés portugaises.
La TAP, entièrement détenue par l'Etat portugais, a également affrété plusieurs avions et leur équipage à d'autres compagnies aériennes. Elle comptait ainsi réaliser au moins 150 des 350 vols prévus.
"L'ensemble des vols vers le Brésil et l'Afrique ont pu partir, ce qui signifie qu'il y a des pilotes qui n'ont pas adhéré à la grève", a précisé en milieu de matinée le porte-parole de TAP André Serpa Soares.
L'appel à la grève des pilotes a été lancé à la fin juillet. Cela malgré la promesse de la direction de la TAP de mieux rémunérer les heures supplémentaires demandées aux pilotes depuis le 1er juin pour atténuer l'impact des perturbations du programme de vols de la compagnie.
Des retards dans la livraison de six Airbus que la TAP a acquis auprès d'autres compagnies ont entraîné une série de reports et d'annulations de vols ces derniers mois, suscitant le mécontentement de nombreux passagers.
