Malgré un ralentissement dans le secteur tertiaire, l'emploi en Suisse a poursuivi - modestement - sa croissance (+0,7%) au deuxième trimestre 2014. Il devrait légèrement progresser au cours des trois prochains mois, au vu des prévisions et du nombre de postes vacants.
Ce dernier a crû de 3,3%, soit une hausse de 1700 places. L'indicateur des prévisions de l'emploi s'est, pour sa part, amélioré de 0,8% à 1,04 point. Il repose sur les attentes des entreprises. 11% des sociétés prévoient une augmentation de leurs effectifs et 3,9% une contraction, alors que 73% entendent les maintenir. 12% d'entre elles ne se prononcent pas.
Comme au trimestre précédent, les meilleures attentes concernent le secteur de l'information et de la communication. Les moins bonnes touchent l'enseignement, selon le baromètre de l'emploi publié par l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Au terme du deuxième trimestre, la Suisse comptait 4,196 millions postes au total. Exprimé en équivalents plein temps, le volume a atteint 3,541 millions.
La progression s'est renforcée dans le secteur secondaire (+0,7% à 1,042 million). Et ce, pour le troisième trimestre consécutif. L'emploi s'est légèrement étoffé dans l'industrie manufacturière (+0,3%), grâce notamment à l'horlogerie (+3%). Hausse également dans la construction (+1,4%).
La croissance a, en revanche, ralenti dans le tertiaire (+0,7%, à 3,154 millions). La plupart des branches ont, néanmoins, enregistré une embellie. Le secteur des transports et des communications a connu l'augmentation la plus notable (+2,1%). A contrario, le domaine de la santé accuse un fort ralentissement (+0,2%).
Dans l'ensemble, l'emploi s'est accru dans six grandes régions sur sept. Seule la Suisse centrale essuie un repli (-0,2%). A l'inverse, la Suisse du Nord-Ouest, qui comprend les cantons de Bâle-Ville, Bâle-Campagne et d'Argovie, affiche l'essor le plus net (+1,5%).
Suivent la région lémanique (+1,2%), Zurich (+0,8%) et le Tessin (+0,7%). L'Espace Mitteland (+0,4%) et la Suisse orientale (+0,2%) présentent des hausses plus modérées.