La Bourse suisse a terminé mercredi dans le rouge, comme lundi et mardi. L'indice vedette SMI (Swiss Market Index) a clôturé en baisse de 0,34% à 9020,83 points. Le SLI a cédé 0,47% à 1327,57 points et le SPI a lâché 0,32% à 8863,98 points.
Après avoir progressé à l'ouverture, le SMI est ensuite passé dans le rouge et a à nouveau progressé. La chute des prix du pétrole ainsi que le recul de Wall Street ont fait pression sur le SMI.
L'élection présidentielle anticipée en Grèce a alimenté les incertitudes. La Bourse d'Athènes a réagi au scrutin avancé par une chute. Par ailleurs, la faible inflation en Chine a réveillé les espoirs de mesures de soutien étatiques.
Parmi les 30 valeurs vedettes, 7 sont montées et 21 ont baissé. Richemont et Schindler sont restés stables.
Parmi les titres du SMI/SLI, Geberit a affiché la meilleure performance (+1,4% à 335,10 CHF), dopé par un relèvement d'objectif de cours de Goldman Sachs à 415 francs, contre 400 précédemment.
Sika (-5,3%) a clôturé dans le rouge. Le feuilleton du rachat par le français Saint-Gobain se poursuit.
La holding de la famille fondatrice, Schenker Winkler, qui détient 16,1% du capital et 52,4% des droits de vote, a demandé la tenue d'une assemblée générale extraordinaire pour procéder à des changements au sein de l'organe de surveillance. Elle exige la démission de trois de ses membres. Depuis l'annonce du rachat, le titre Sika a chuté de 28%.
Parmi les gagnants, Givaudan (+1,1%) et Kühne+Nagel (+0,2%) ont aussi fini en hausse. Les titres Galenica (+0,7%) et Swiss Life (+0,4) ont aussi été recherchés.
Parmi les valeurs bancaires, Credit Suisse (-0,5%) et UBS (-0,3%) sont passés dans le rouge tandis que Julius Baer (+0,2) s'est maintenu en territoire positif.
D'autres perdants ont été Transocean (-4,1%), Holcim (-2,1%) et ABB (-0,6%). Ce dernier a souffert de la baisse de recommandation par Natixis à "neutral", de "buy" précédemment.
Sur le marché élargi, le titre Gategroup (+2,4%) a été particulièrement recherché. La presse rapporte que la direction serait menacée par le fonds spéculatif RBR Capital, qui détient plus de 3% du capital-actions et réclame le départ de certains des responsables.
