Un nouvel obstacle est levé au projet de rachat du groupe sidérurgique germano-lucernois Schmolz+Bickenbach par la société de participations Renova de Viktor Vekselberg. Le tribunal de district de Lucerne autorise désormais l'enregistrement des décisions de l'assemblée générale du 28 juin.
Le blocage, prononcé par l'office du registre du commerce du canton de Lucerne, empêchait notamment la validation du vote par les actionnaires d'une augmentation de capital de 330 millions de francs. Il avait été obtenu à la demande de Schmolz+Bickenbach, alors en qualité de représentant des familles fondatrices.
Dans un communiqué publié vendredi, l'entreprise basée à Emmenbrücke (LU) précise évaluer avec Renova, son nouvel actionnaire de référence, et les banques la possibilité d'accroître le montant de l'augmentation de capital. Une décision du conseil d'administration à ce sujet devrait tomber d'ici au 29 août prochain.
Assemblée extraordinaire
Pour mémoire, les actionnaires de Schmolz+Bickenbach doivent être convoqués en assemblée générale extraordinaire au plus tard le 26 septembre. Le groupe a annoncé pas plus tard que mercredi que la réunion, agendée initialement le 13 septembre, était reportée en raison des négociations financières.
Les actionnaires devraient alors se prononcer sur l'élection d'un nouveau conseil d'administration. L'assemblée générale extraordinaire sera l'occasion de concrétiser formellement la prise de contrôle du groupe par Renova, le véhicule d'investissements de l'oligarque russe Viktor Vekselberg.
Le feuilleton Schmolz+Bickenbach occupe le devant de la scène depuis plusieurs semaines. En dernière date, le comité des OPA de l'Autorité de surveillance des marchés financiers (FINMA) a rejeté jeudi le recours formulé par Gerold Büttiker, administrateur démissionnaire et actionnaire minoritaire, contre l'offre de Renova.
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