Les start-up de l'EPFL ont levé plus de 220 millions de francs de capitaux privés en 2014, soit deux fois plus que l'année précédente. Depuis 2010, des privés ont ainsi investi environ un demi-milliard de francs, pariant sur le potentiel de ces jeunes entreprises.
Les spin-off de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) - soit les entreprises qui développent une découverte ou une invention des laboratoires de l'école - se taillent la part du lion. Elles totalisent 185 des 220 millions de francs levés en 2014, a annoncé la Haute Ecole lausannoise.
Les 35 millions restants concernent des start-up qui se sont installées sur le campus pour profiter de son dynamisme ou collaborer plus étroitement avec les chercheurs. Le parc de l'innovation de l'EPFL héberge actuellement quelque 110 start-up, qui représentent environ 700 emplois.
Selon la Haute Ecole, une véritable culture des start-up est en train d'émerger. Les investissements privés sont souvent considérés comme le talon d'Achille de la Suisse en matière d'innovation, mais la tendance actuelle est de très bon augure, relève le responsable du programme Innogrants Hervé Lebret, cité dans le communiqué.
Ces dix dernières années, ce programme est à l'origine d'un tiers des spin-off de l'EPFL: ce fonds de démarrage, financé par l'école, permet d'assurer pendant un an le salaire d'une personne porteuse d'un projet prometteur, généralement un chercheur ou un étudiant.
En 2014, le nombre de start-up créées à l'EPFL a doublé. 24 nouvelles entreprises ont vu le jour, contre 12 en 2013. Le précédent record était de 20 entreprises créées, en 2009.
