Le Japon a enregistré en novembre son 29e déficit commercial d'affilée. Il a a toutefois diminué de 31,5% sur un an grâce à un redressement des exportations et surtout à une moindre facture énergétique du fait de la chute des prix du pétrole.
Le déficit commercial nippon est tombé à 891,9 milliards de yens (7,3 milliards de francs au cours du jour), contre le montant record de 1301 milliards de yens en novembre 2013, a annoncé mercredi le ministère des Finances. Cette réduction du déficit apparaît comme un signe positif alors que le Japon est retombé en récession au troisième trimestre.
Les ventes à l'étranger ont progressé (+4,9%) pour le troisième mois consécutif, à 6188,9 milliards de yens (50,7 milliards de francs). Cela à la faveur du repli du yen qui renforce la compétitivité du "made in Japan".
Mais le solde commercial a surtout bénéficié du recul des importations. Celles-ci ont fléchi de 1,7%, à 7199,9 milliards de yens (59,2 milliards de francs), aidées par la chute des prix du pétrole qui a plus que compensé l'effet négatif d'une devise nippone faible.
Les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) ont encore gagné 12,2% en valeur, mais celles de pétrole ont baissé de 21,6% pour le brut, et de 15,9% pour les produits afférents. Cette tendance est appelée à se poursuivre, selon les analystes de Capital Economics.
Le Japon est contraint d'importer en masse des hydrocarbures depuis l'accident nucléaire de Fukushima qui a entraîné l'arrêt de l'ensemble des réacteurs nucléaires du pays (48), sans compter les six de Fukushima Daiichi, la centrale endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
Un redémarrage de deux unités est cependant prévu, probablement au printemps prochain, avant deux autres un peu plus tard dans l'année.
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