La Bourse suisse a terminé sur une note positive lundi. En cours de séance, le marché a changé plusieurs fois de direction et ce n'est qu'après les données américaines du jour et l'ouverture de Wall Street que les indices se sont établis durablement dans le vert.
La séance a dans l'ensemble été calme et peu inspirée. Les investisseurs sont restés sur la touche, avec la saison des résultats semestriels qui tire à sa fin. A cela s'est ajouté le fait que ce lundi était jour férié en Grande-Bretagne et qu'aucune donnée macro-économique d'importance n'était à l'ordre du jour.
Le marché est donc resté sous le signe d'une anticipation d'un resserrement de la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed). Dans cette optique, de mauvaises données entretiennent l'espoir que la Fed continue à arroser généreusement les marchés en liquidités. La baisse des commandes de biens durables en juillet a en conséquence soutenu le marché.
Le Swiss Market Index (SMI) des valeurs vedettes a fini en hausse de 0,19% à 8022,20 points. Le SLI a cédé marginalement 0,03% à 1224,03 points et le SPI a gagné 0,17% à 7600,27 points. Sur les 30 blue chips, treize ont progressé, seize reculé et un (Swatch) est resté inchangé.
Poids lourds en hausse
Les plus gros gagnants du jour sont Schindler (+1,1%) et, surtout, Nestlé (+0,8%), Roche (+0,6%) et Novartis (+0,1%), qui ont bien soutenu l'indice.
Dans une interview au "Financial Times", l'ancien directeur général de Novartis, Daniel Vasella, a déconseillé à son successeur de procéder à des spin-offs. Selon une rumeur, de nouveaux spin-offs auraient pu renforcer sensiblement le cours de l'action.
Parmi les gros perdants, figure UBS (-1,0%). D'autres financières ont également cédé du terrain, comme Swiss Life (-0,8%), Zurich (-0,3%), Credit Suisse (-0,2%) et Julius Baer (-0,1%). La Bâloise, qui publiera ses résultats semestriels jeudi, a cédé 0,2%.
