Johann Schneider-Ammann se trouve en Afrique du Sud pour aborder les retombées économiques de la recherche et de l'innovation. Le conseiller fédéral a notamment visité l'Université du Cap pour illustrer la concrétisation de ces activités en produits commerciaux.
Johann Schneider effectue jusqu'à dimanche la première visite à la tête d'une mission englobant l'économie, la science, la recherche et l'innovation. Une première liée à la création au début de l'année du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI).
Le conseiller fédéral a rencontré au Cap, première étape de son périple sud-africain, Rob Davies, ministre du Commerce et de l'Industrie, a indiqué vendredi à l'ATS Evelyn Kobelt, porte-parole du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR).
Aspects concrets
Une visite à l'université de la ville a permis pour l'occasion d'aborder concrètement l'impact des activités de recherche et d'innovation sur le monde de l'entreprise. Avec Derek Hanekom, ministre sud-africain de la Science et de la Technologie, Johann Schneider-Ammann a discuté des échanges bilatéraux en la matière.
L'Afrique du Sud joue un rôle majeur dans la présence helvétique en Afrique. Le pays de Nelson Mandela est le premier partenaire commercial de Suisse sur le continent. Les échanges entre les deux pays ont porté sur 1,7 milliard de francs l'an dernier.
Investissements suisses
Plus d'une centaine d'entreprises suisses possèdent des filiales en Afrique du Sud, avec parfois des sites de production importants. Le pays sert souvent de rampe de lancement à destination des autres marchés du continent.
Les investissements directs helvétiques en Afrique du Sud se montaient à quelque 2,2 milliards de francs à la fin de l'année 2011, faisant de la Suisse le cinquième investisseur étranger dans le pays. Les sociétés suisses employaient alors pas loin de 35'000 personnes.
