Le japonais NEC va cesser de fabriquer des smartphones, a affirmé le quotidien "Nikkei". Le groupe d'électronique et informatique ne parvient pas à rentabiliser cette activité, à laquelle il a par ailleurs échoué à associer le groupe chinois Lenovo.
NEC, qui fut un temps le plus important fabricant de mobiles nippons, est confronté au Japon à un marché qui s'est ouvert aux concurrents étrangers, lesquels en profitent grandement.
Désormais, les smartphones de l'américain Apple et du sud-coréen Samsung se vendent très bien au Japon aussi, au détriment des appareils locaux. NEC n'aurait plus que 5% de parts de marché dans son pays.
NEC, qui avait déjà rapproché son activité de mobiles de celle de Casio - marié dans ce domaine à Hitachi -, avait commencé en fin d'année dernière à négocier avec Lenovo dans le but de poursuivre ensemble le développement et la fabrication de smartphones.
Pas d'accord
Les deux entreprises ne sont toutefois pas parvenues à s'entendre sur l'ampleur de la participation du chinois dans une société commune et NEC a décidé de stopper le développement de smartphones, a expliqué le "Nikkei".
Il pourrait s'y remettre s'il trouvait un groupe prêt à coopérer et investir dans une firme conjointe, a précisé le journal
Le marché nippon des mobiles était autrefois monopolisé par les fabricants locaux, mais la migration très rapide vers les smartphones avec des systèmes d'exploitation étrangers (iOS d'Apple, Android de Google) a retiré aux acteurs japonais l'avance et les avantages dont ils jouissaient.
Plusieurs mouvements de consolidation ont déjà eu lieu, mais les industriels japonais restent encore nombreux dans ce secteur, même s'ils n'ont que des miettes du marché étranger, à l'exception du fleuron de l'électronique Sony.
