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Président de Novartis: "Réapprendre la langue des électeurs"

A l'issue de l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse, le président de Novartis, Jörg Reinhardt, exhorte les milieux économiques à réapprendre à parler la langue des électeurs. L'Allemand, réélu mardi lors de l'assemblée générale du géant bâlois, estime qu'aucune conséquence majeure ne devrait se faire sentir à court terme.

"Reste à savoir quelles seront les retombées à plus long terme et dans quelle mesure les accords bilatéraux conclus avec l'Union Européenne (UE) en seront affectés, déclare Jörg Reinhardt dans les colonnes du "Matin Dimanche". Il prévoit d'exprimer ses préoccupations directement auprès du Conseil fédéral.

Si M. Reinhardt admet que l'économie a un problème de crédibilité et de confiance, il soutient que la fédération des entreprises suisses Economiesuisse "est parfaitement apte à nous représenter. "Nous devons trouver un message qui saura parler au "peuple", revenir sur nos fondamentaux et reprendre contact avec la réalité", dit-il.

Sur l'accord de libre-échange avec l'Inde, Jörg Reinhardt se dit "pas mécontent de voir que les négociations ont été interrompues", après le rejet l'an dernier par la Cour suprême indienne d'une demande de brevet pour la nouvelle version du Glivec. Il espère repartir sur "de bonnes bases avec le nouveau gouvernement indien". Le nouveau site de la multinationale à Hyderabad pourra accueillir 4500 collaborateurs, précise-t-il, et non 8000 postes comme spéculé.

Concernant les spéculations sur la cession des 33% du capital de Roche en possession de Novartis, Jörg Reinhardt estime que les actions sont "entre de bonnes mains". Il n'a pas encore rencontré le futur président de Roche, Christoph Franz, ni André Hoffmann, mais souligne que "chacune des deux parties fait un pas vers l'autre", sans renoncer à l'indépendance.

Revenant sur la rentabilité de Novartis, le président pointe les problèmes de qualité aux Etats-Unis et au Canada et la chute des ventes du Diovan, médicament contre l'hypertension dont le brevet a expiré outre-Atlantique fin 2012. Les pertes sur le chiffre d'affaires liées à la réforme de la santé par l'administration Obama pourraient atteindre plus de 100 millions de dollars (121 millions de francs) à moyen et long terme, avance-t-il.

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Keystone
Mise en ligne: 
Dimanche, 2 Mars, 2014 - 11:04
ID: 
brf009
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