UBS annonce les détails concernant son assemblée générale du 7 mai, placée sous le signe de l'initiative Minder sur les rémunérations abusives. Le numéro un bancaire helvétique propose aux actionnaires de se prononcer sur les salaires fixes du directoire pour l'an prochain.
Sera soumise au vote également la rémunération du conseil d'administration pour la période courant jusqu'à l'assemblée générale suivante, indique la grande banque mardi.
Alors que ces parts fixes devraient être a priori approuvées, le vote sur les boni aura lieu a posteriori: "(...) s'agissant de la rémunération variable du directoire du groupe, les actionnaires voteront sur la base des résultats de l'exercice précédent", note UBS. Autrement dit, les boni de l'exercice 2014 doivent être approuvés lors de l'assemblée générale de l'an prochain.
"Avec notre procédure, nous voulons permettre que les actionnaires puissent prendre leurs décisions sur la base d'informations fiables et des résultats effectivement obtenus", relève le président du conseil d'administration, Axel Weber, cité dans le communiqué.
Quant à savoir si UBS attendra le vote pour verser ses boni, la question demeure ouverte. Jusqu'ici, l'octroi des parts variables de la direction avait lieu entre fin février et début mars. La manière dont il sera effectué à l'avenir n'est pas encore précisée. Différentes options sont à l'étude, selon un porte-parole.
Comme exigé par la nouvelle ordonnance, les votes sur les rémunérations de la direction et de l'organe de surveillance seront contraignants l'année prochaine.
Alors qu'UBS entend soumettre au vote ses boni après chaque fin d'exercice, d'autres entreprises, à l'instar de Nestlé, ont opté pour un autre modèle. Elles souhaitent assujettir, dans un premier temps, le conseil d'administration à un vote contraignant sur un budget global concernant les parts variables et, dans un second temps, effectuer un vote purement consultatif sur le rapport des rémunérations.
