Holcim a vu son bénéfice net croître de 23,8% au premier semestre par rapport à la même période de 2012, à 760 millions de francs. Le chiffre d'affaires du producteur de matériaux de construction st-gallois a en revanche reculé de 5,1% sur un an, à 9,65 milliards.
Le résultat opérationnel brut (EBITDA) semestriel s'est contracté de 3,4% à 1,82 milliard de francs. La part du bénéfice net attribuable aux actionnaires s'élève à 571 millions de francs, soit près de moitié (+47,4%) supérieur à celui du 1er semestre 2012.
Sur le seul deuxième trimestre, d'avril à juin, le bénéfice net affiche une contraction de 7,4% sur un an à 465 millions de francs. Le chiffre d'affaires de ces trois mois a diminué de 3,3% à 5,33 milliards, mais l'EBITDA trimestriel est resté pratiquement stable (+0,3%) à 1,17 milliard.
Dans l'ensemble, les résultats sont en ligne voire inférieurs aux attentes, à l'exception du bénéfice net qui a profité d'un résultat financier meilleur que prévu.
Coup de frein
La conjoncture au niveau global s'est développée plus faiblement qu'attendu durant le premier semestre, a relevé le groupe basé à Jona (SG). L'hiver long et froid a notamment pesé sur la marche des affaires dans l'hémisphère nord.
Durant le semestre sous revue, les volumes de vente ont baissé pour toutes les catégories de produits. Celles de ciment ont reculé de 3,7% à 68,6 millions de tonnes, celles de matériaux additifs (graviers, sables et autres) de 7,2% à 69,4 millions de tonnes. Le volume de béton prêt à l'emploi a chuté de 15% à 18,8 millions de m3, et celui d'asphalte a baissé de 8,3% à 3,3 millions de tonnes.
La contraction du résultat opérationnel (EBITDA) a principalement été induite par les deux sociétés indiennes du groupe, ainsi que par les entités Holcim au Canada, au Mexique, au Maroc et en France, constate le cimentier. La performance dans les régions Europe et Amérique latine a par contre été meilleure, notamment en raison de prix stables voire en légère hausse.
