Adecco a poursuivi sa progression durant les deux premiers mois du troisième trimestre 2014. Malgré un léger repli en septembre, les revenus du numéro un mondial du placement de personnel ont affiché sur la période considérée une croissance organique de 5% par rapport à l'an passé.
Dans un communiqué diffusé mercredi en préambule à sa journée des investisseurs qui se tient jusqu'à jeudi à Rome, Adecco explique la progression des revenus en juillet et août par la bonne tenue des affaires en Amérique du Nord. En revanche, conséquence des incertitudes conjoncturelles pesant sur l'Europe, l'activité a faibli en Allemagne et en France.
En dépit d'un environnement économique mitigé, le groupe sis à Chéserex (VD), mais piloté depuis Glattbrugg (ZH), maintient son objectif d'une marge d'exploitation au niveau EBITA, soit avant intérêts, impôts et amortissements, de 5,5%. Un objectif qu'Adecco se dit convaincu d'atteindre sur la base des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de ses priorités stratégiques et de la discipline observée en matière de coûts et de prix.
Pour mémoire, Adecco a réalisé une solide performance au premier semestre 2014. Son bénéfice a bondi en rythme annuel de 32% à 255 millions d'euros (310 millions de francs), alors que le chiffre d'affaires grimpait dans le même temps de 2% à 9,64 milliards. Sur le seul 2e trimestre, les revenus ont augmenté de 1% à 4,99 milliards.
Au début du mois, Jacobs Group, l'ancien actionnaire de référence d'Adecco, a indiqué avoir entièrement cédé ses parts restantes dans l'entreprise vaudoise. Cette dernière part représentait 1,9% du capital-actions du groupe, soit 3,36 millions de titres.
La famille du défunt fondateur d'Adecco, Klaus Jacobs, détenait encore en mars 18,4% du numéro un mondial du travail temporaire. Après la vente le 13 mars d'un paquet d'actions, sa participation s'élevait encore à 2,5%.
La famille Jacobs avait alors expliqué vouloir diversifier davantage son portefeuille d'investissements. Le placement des titres détenus par Jacobs Group avait permis à l'actionnaire historique d'Adecco de récolter environ 2,2 milliards.
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