Après un premier repli en juillet, l'indicateur UBS de la consommation s'est une nouvelle fois dégradé en août. Sur la base de cette valeur ainsi que sur la stagnation du PIB observée au 2e trimestre 2104, les économistes du numéro un bancaire helvétique révisent en nette baisse leur attente de croissance pour cette année à 1,3% contre encore 2,1% en juillet.
Dans la foulée, les prévisionnistes d'UBS ont aussi sérieusement revu à la baisse leurs attentes pour l'an prochain, ressort-il d'un communiqué diffusé mercredi. Alors qu'ils avaient déjà réduit en juillet dernier leur prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Suisse de 2,4 à 2,2%, ils l'ont désormais abaissée à 1,6%.
Pour l'année en cours, les experts de la grande banque avaient maintenu en juillet dernier leur attente d'une hausse du PIB de 2,1%, quand bien même ils mettaient déjà en garde contre un déficit de personnel qualifié. Pour mémoire, le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a observé à la surprise générale une croissance économique au point mort au deuxième trimestre 2014.
Le produit intérieur brut réel est resté inchangé entre avril et fin juin, comparé aux trois premiers mois de l'année, contre une hausse de 0,5% précédemment. En glissement annuel, le PIB n'a augmenté que de 0,6% au lieu de 2,1% au trimestre précédent.
Bien qu'au ralenti, la consommation privée a apporté des impulsions positives. Mais la balance commerciale des biens et services, ainsi que les investissements dans la construction ont contribué négativement à la croissance.
Dans la foulée, Credit Suisse et BAKBASEL ont notamment révisé à la baisse leurs prévisions de croissance pour cette année et l'an prochain. Tant le numéro deux bancaire helvétique que l'institut de recherche bâlois escomptent une progression de 1,4% du PIB en 2014.
Et la semaine passée, la Banque nationale suisse (BNS), annonçant qu'elle maintenait le cap en matière de politique monétaire, est venue confirmer la détérioration des perspectives économiques. L'institut d'émission a abaissé sa prévision de croissance à près de 1,5% pour cette année, contre 2% estimé encore en juin.
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