Le groupe minier anglo-australien Rio Tinto a rejeté en juillet une offre de fusion avec Glencore. Le rapprochement aurait donné naissance au numéro un mondial du secteur pesant quelque 160 milliards de dollars américains (154,5 milliards de francs). Le géant zougois des matières premières examine d'autres offres de fusion.
"En juillet 2014, Glencore a contacté Rio Tinto à propos d'une possible fusion entre Rio Tinto et Glencore", a révélé l'industriel australien mardi. "Le conseil d'administration de Rio Tinto, après avoir consulté ses conseillers financiers et juridiques, a conclu à l'unanimité qu'une fusion ne serait pas dans l'intérêt des actionnaires de Rio Tinto", a-t-il ajouté.
La décision a été signifiée début août à Glencore et "il n'y a pas eu d'autre contact entre les deux entreprises concernant cette question", selon Rio Tinto.
Confirmant les tractations, la multinationale sise à Baar a pour sa part précisé avoir établi un contact téléphonique informel avec Rio Tinto, afin de jauger un éventuel intérêt du groupe minier pour une fusion. Glencore ajoute que les discussions sont closes.
Rio Tinto, dont la capitalisation est estimée à 107,7 milliards de dollars australiens (90,6 milliards de francs), est le deuxième groupe minier mondial. Glencore est le quatrième producteur mondial de matières premières depuis sa fusion avec Xstrata en mai 2013.
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