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Le partage de poste est une pratique peu répandue en Suisse

Il est désormais possible d'oeuvrer à temps partiel dans la plupart des entreprises suisses. Les firmes sont, cependant, plus frileuses quant au partage entre deux ou plusieurs collaborateurs d'un seul et même poste de travail. Sur sol helvétique, moins d'un cinquième des sociétés (19%) offre cette possibilité.

La Suisse se trouve, à égalité avec la France, à l'avant-dernière place des pays européens les plus ouverts à cette pratique, selon un sondage mené par le cabinet de conseil Robert Half. Seule l'Allemagne, dernière du classement, fait moins bien (15%).

En moyenne, 25% des sociétés interrogées offrent la possibilité de se partager un poste à 100%. Les plus ouvertes à cette nouvelle forme de travail se retrouvent au Royaume-Uni (48%).

Près d'un tiers des entreprises helvétiques juge ce modèle inefficace, en matière d'exigences opérationnelles. Quelque 27% indique que le partage de poste complique les rapports au sein de l'équipe ou la conduite du groupe. Et une société sur cinq pense que les tâches à effectuer nécessitent une présence sur le lieu de travail.

Le cabinet de conseils Robert Half voit, au contraire, des avantages dans cette pratique, comme le partage de connaissances et d'expérience, qui permettent une meilleure réalisation des objectifs à atteindre. Sans oublier une plus grande flexibilité, qui assure une meilleure gestion des vacances et des absences pour cause de maladie.

En outre, la présence continue d'un interlocuteur à un poste donné améliore le fonctionnement de l'entreprise, selon Robert Half.

Le partage de poste nécessite par contre beaucoup d'organisation et de communication. Les personnes concernées doivent bien s'entendre et endosser les mêmes responsabilités.

A côté de la discipline que cette pratique implique et du sens de l'organisation, cette nouvelle forme de travail doit aussi mettre en place des outils techniques.

Partager son poste de travail peut aussi engendrer des coûts supplémentaires pour les employeurs, notamment au niveau des charges sociales. Cette pratique s'avérerait néanmoins payante à long terme, car elle fidéliserait le travailleur à son poste.

Pour mener à bien cette étude, 1200 chefs d'entreprise, dont un peu moins de 100 sur sol helvétique, ont été interrogés.

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Keystone
Mise en ligne: 
Lundi, 15 Décembre, 2014 - 16:16
ID: 
brf036
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