Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a exclu toute contagion de la crise grecque à son pays. Il juge que la situation régnant dans les deux pays est très différente, a-t-il expliqué devant la presse lundi à Rome.
"J'exclus un effet contagion de la crise grecque", a affirmé Matteo Renzi. Le président du conseil italien a notamment relevé que les taux d'intérêt pour la dette italienne restaient à un niveau très bas.
Au plus fort de la crise de l'euro, il y a trois ans, la confiance des marchés dans la situation économique de l'Italie s'était brutalement détériorée dans le sillage notamment de la crise financière en Grèce.
Le Parlement grec a échoué lundi dans sa troisième tentative d'élire le président de la République, précipitant l'organisation de législatives anticipées qui pourraient porter au pouvoir le parti de la gauche radicale Syriza.
La Bourse d'Athènes a cédé plus de 11% après ce résultat. Les marchés redoutent une arrivée au pouvoir du parti anti-austérité Syriza, en tête des sondages.
