Pendant la Coupe du Monde de football 2014 au Brésil, les touristes brésiliens et étrangers dépenseront 25 milliards de réais (près de 10 milliards de francs). Une somme qui apparaît supérieure à celle des ressources publiques investies dans l'organisation de l'événement.
Cette prévision a été diffusée par le président de l'Entreprise brésilienne de tourisme (Embratur) Flavio Dino dans un communiqué intitulé "Les méga évenements valent la peine". "Ce sont des ressources importantes qui activent des segments économiques de toutes les régions du Brésil, depuis l'aviation jusqu'au commerce informel", souligne M. Dino.
Le responsable au tourisme rappelle qu'en juin, la Coupe des confédérations qui a duré a 15 jours - en pleine fronde sociale pour de meilleurs services publics et des critiques aux sommes investies dans la construction des stades - a injecté 740 millions de réais (278 millions de francs) dans l'économie brésilienne.
Les Journées mondiales de la jeunesse catholique (JMJ) qui ont suivi en juillet, en présence du pape François, ont injecté quant à elles 1,2 milliard (450 millions de francs).
Même en considérant l'hypothèse selon laquelle les gains "ne paient pas" intégralement les investissements pour la réalisation de grands événements, il est fondamental de rappeler qu'un réal sur trois investis par le gouvernement fédéral dans le Mondial est utilisé pour améliorer la mobilité urbaine dans les grandes villes brésiliennes, selon M. Dino.
Outre les gains immédiats, les événements comme la Coupe du Monde et les JMJ donnent "une visibilité au Brésil" qui aurait demandé" des décennies en temps ordinaire, selon lui.
"Certains voient les grands événements comme des vilains qui avalent des ressources qui pourraient être investies dans les services publics. Je préfère les voir comme un grand pari d'un nouveau projet de développement qui évidemment englobe une urgente amélioration des services publics", affirme le président d'Embratur.
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